Mezé emblématique de la cuisine grecque, le tzatziki est utilisé en accompagnement, en sauce, en entrée.

On peut ainsi l'utiliser comme sauce pour mélanger ses crudités, pour tartiner dans un sandwich, tartiner seul sur un bout de pain, mieux sur un pain pita. Le manger en plat, en entrée, en apéritif.

Je ne pouvais pas revenir de Grèce sans proposer une recette de tzatziki, sans ramener dans ma cuisine quelques nouvelles recettes. D'autres bien sûr suivront, car évidemment, ce voyage m'a donné beaucoup d'inspiration.

J'ai choisi d'utilisé une base de noix de cajou et tofu soyeux, mais on peut sans problème utiliser du yaourt au soja nature si on n'a que ça sous la main. J'aurais souhaité réaliser une recette sans soja, mais ce sera pour un prochaine fois. Celle-ci étant déjà très bonne.

Evidemment il sera difficile  de retrouver le goût si spécifique du vrai tzatziki réalisé à partir de lait de brebis, mais la recette végétal vaut réellement le coup d'être essayée. Je pense qu'il est possible d'approcher le goût en réalisé un faux-mage fermenté maison, chose que je n'ai pas pris le temps de faire, car j'étais trop pressée de faire ma recette et surtout de la manger.

Bon je ne vous en dis pas plus et vous livre ma recette.

• 50g de noix de cajou
• 3 (grosses) cuillères à soupe de tofu soyeux
• 1/2 mini concombre
• 1 gousse d'ail
• de l'aneth
• sel, poivre

Faire tremper les noix pendant 3 heures.

Jeter l'eau de trempage.

Laver et raper le concombre. Le faire dégorger pendant une quinzaine de minutes.

Verser les noix, le tofu soyeux dans un mixer, et mixer jusqu'à obtenir la texture la plus lisse possible.

Dégermer la gousse d'ail. L'écraser, et la mettre dans le mixer.

Mixer.

Verser le contenu du mixer dans un bol, rajouter le concombre, l'aneth finement ciselée, le poivre, le sel, et mélanger.

Réserver au frigo avant de servir.

Il n'y a pas longtemps, j'ai voulu testé les préparations instantannées Ecomil. J'ai ainsi jeté mon dévolu sur la préparation à base d'amandes. Certes, la boisson ne ressemble en rien au lait d'amandes du commerce ou encore celui maison, mais il a l'avantage d'être pratique, d'avoir une durée de conservation assez longue comparativement à une brique.

J'ai testé dans les cornflakes, à boire tout simplement, il fallait que j'essaie en préparation culinaire. Je voulais faire une crème brûlée entièrement végétale, sans lait, sans oeuf, mais qui possède tout de même la consistance crémeuse d'une crème assez riche. J'ai branché mon cerveau en mode "cuisinator" (n'exagérons rien tout de même ^^), et j'ai fait chauffé chauffer ma casserole.

La préparation peut se faire avec un lait d'amande traditionnelle, il faudra juste ajuster la recette, en omettant la poudre d'amande (si vous le souhaitez), et en réduisant la farine de tapioca à 2 voir 3 cuillères. C'est selon la consistance du lait d'amande à la base. Le lait d'amande instantannée étant liquide comme de l'eau, il me fallait épaissir la préparation.

• 250 ml de crème de coco (j'ai utilisé une brique de la marque La mandorle. Celle-ci étant partiellement dégraissée, elle n'est pas épaisse comme la crème que l'on retrouve en conserve chez d'autres marques. C'est pourquoi il m'a fallu retrouver une certaine onctuosité.
• 250 ml de lait d'amande
• 4 cuillères à soupe de noix de coco râpée
• 3 cuillère à soupe de sucre
• 4 cuillère à soupe de tapioca
• 2 cuillère à soupe de poudre d'amande
• 1 cuillère à café d'agar-agar

Verser les liquides dans une casserole à feu moyen et ajouter la poudre d'amande, le sucre.

Ajouter la farine de tapioca en pluie, et fouetter de manière énergique afin qu'il n'y ait aucun grumeaux.

Quand la préparation commence à épaissir, porter à ébullition et ajouter l'agar-agar en pluie.

Laisser bouillir pendant 40 secondes.

Retirer du feu et verser dans des ramequins.

Laisser refroidir à température ambiante pour que la préparation prenne.

Réserver au frais, et au moment de servir, réchauffer quelques minutes au four pour que la préparation soit tiède, sortir du four, ajouter un peu de sucre sur la surface et avec un chalumeau faire caraméliser le sucre.

Servir aussitôt.

Parfait pour l'apéro dinatoire, les mini-hamburgers changent un peu des traditionnels toasts. On peut bien sûr décider de réaliser la recette pour faire des hamburgers de taille normale, mais j'avoue avoir été bien calée avec ce que j'avais  fait. D'ailleurs, nous avons eu pas mal de restes (pour changer).

Je cuisine toujours trois tonnes quand il s'agit de recevoir ou pour une fête, comme si l'appétit aller être décuplé par l'évènement en question! Et au moment de servir, je trouve toujours qu'il n'y a jamais assez, jusqu'à ce que je me sente rassasiée sans avoir fini ce qu'il y avait à table.

Pour réaliser une dizaine de mini-hamburgers, j'ai utiliser la recette de petits pains rustiques au sarrasin de Valérie Cupillard issue du livre "Sans gluten naturellement" que j'ai adapté avec ce que j'avais sous la main. J'ai juste parsemé les pains de graines de sésame et de paprika avant d'enfourner. J'aurai pu chercher une recette de pain à burger sans gluten, mais j'ai préféré me servir de cette recette que j'avais déjà effectuée plusieurs fois. Du coup, pas de mauvaise surprise!

Pour le burger je suis partie sur la recette que j'avais vu sur Vore et j'ai fait avec ce que j'avais (la partie la plus difficile : la cuisson, avec ma plaque électrique hantée qui ne chauffe pas et s'allume toute seule). A moitié belge, je n'ai pas pu résister à l'envie de tester le burger de cette mitraillette ressemblant fort à un mexicano. Pour ceux qui ne connaissent pas, le mexicano (ou belcanto) c'est un peu comme la fricandelle, c'est bon mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans ^^, à la seule différence qu'il est épicé et un peu pimenté. J'ai juste façonné la préparation en burgers ronds pour les faire rentrer dans mes petits pains.

Bien sûr, je ne pouvais pas confectionner cette recette sans une sauce samouraï. Oui, j'aime ce qui pique ou cas où vous ne l'auriez pas remarqué^^. J'ai alors concocté une sauce samouraï végétale. Pour en avoir mangé très souvent, il est vrai que le goût n'est pas réellement le même, mais elle est tout aussi bonne, et a été plus qu'appréciée par mon chéri (héhé).

Pour les petits pains :

• 200g de farine de riz
• 50g de farine de sarrasin
• 1 cuillère à café de sel
• 12g de poudre levante sans gluten
• environ 250g d'eau

Préchauffer le four à 250°

Mélanger tous les ingrédients secs, puis rajouter l'eau.

Ne pas trop malaxer la pâte (bien sûr moi je fais tout le contraire, mais ça n'a pas empêcher d'avoir de savoureux petits pains)

Prélever à l'aide d'une cuillère et d'une spatule des parts de pâte et les disposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Veillez à ne pas trop les coller.

Parsemer les pains de graines de sésame et de paprika. Vous pouvez rajouter d'autres graines ou d'autres épices si vous le souhaitez.

Enfourner pendant 20 à 25 minutes en fonction du four. Surveiller la cuisson.

Pour les burgers :

• 110 g d'azukis secs
• 1 oignon
• 1 à deux pointes de couteau de piment en poudre
• 3 cuillères à soupe de pulpe de tomate
• 1 cuillère à soupe de miso de riz
• 1 cuillère à café de graines de moutarde
• 1/2 cuillère à café de poivre
• 1 cuillère à café de graines de coriandre
• 1 cube de bouillon de légumes
• 25 g de protéines de soja réduites en poudre
• 2 cuillères à soupe de farine de pois chiche
• huile d'olive

Faire tremper les azukis pendant une nuit, puis les faire cuire une petite heure.

Piler les graines de moutarde, de coriandre avec le poivre et le cube de bouillon dans un mortier.

Une fois les azukis cuits, jeter l'eau de cuisson, et réserver-les dans un saldier.

Faire revenir l'oignon dans une poele avec un peu d'huile d'olive, et avec la poudre de piment.

Une fois les oignons dorés, verser-les dans le saladier avec les azukis. Ajouter la pulpe de tomate, le mélange de graines de moutarde, coriandre, poivre et cube de bouillon. Ajouter également, le miso, et les protéines de soja réduites en poudre.

Incorporez la farine de pois chiche à la préparation et malaxez-la. La pâte ne doit pas être trop humide, ni trop sèche non plus. Travaillez-la afin d'écraser un maximum d'azukis.

Réaliser de petits burgers de la taille des pains confectionnés auparavant, et les faire revenir dans une poele légèrement huilée au moment de servir.

Pour la sauce samouraï :

• 50 g de noix de cajou
• du ketchup
• 3 ou 4 cuillère à soupe d'huile d'olive
• sel poivre
• 1 bonne cuillère à café de moutarde
• 1 cuillère à café de jus de citron
• 1 à 2 cuillère à café d'harissa

Faire tremper les noix de cajou pendant 3 heures.

Egoutter-les.

Dans un blender, ou à l'aide d'un mix'soupe, mixer les noix de cajou avec un peu d'eau (un peu), quelques cuillère à soupe d'huile d'olive, le jus de citron, la moutarde.

Une fois la noix broyées, rajouter le ketchup (par contre j'ai fait à l'oeil, et au goût), la harrissa, et sel poivre.

Réserver.

Confection :

Faire revenir les burgers environ 3 minutes de chaque côté (mais tout dépend de la puissance de la plaque cuisson), pendant ce temps, couper les pains en deux et mettre la sauce samouraï sur la tranche du bas. Ajouter une feuille de salade, disposer le burger, sans oublier le chapeau du hanmburger.

C'est prêt vous pouvez servir.

Fin de semaine, on compose donc avec les légumes qui restent dans le frigo. Je pourrai aller en racheter, mais non. Du coup, cela m'oblige à terminer le contenu de mon frigo sans faire de gâchi. Cela m'oblige à imaginer des plats avec ce qui trône dans les bacs à légumes et à revisiter des restes.

Là il me reste quelques courgettes (ouf! il y a quand même matière à travailler^^), et trois petites carottes.

Bon, je dégaine ma mandoline, et c'est parti pour des petits roulés aux carottes râpées et mayo maison.

On peut les déguster en accompagnement pour le plat principal, ou encore en apéro dinatoire, ou en entrée, c'est à vous de voir.

• 1 courgette
• 3 petites carottes
• 1 mandoline
• de la mayonnaise maison, ou une autre sauce de votre choix

Passer la courgette à la mandoline. Ne pas choisir un espacement trop fin, pour que les tranches ne se cassent pas. Et râper les carottes.

Préparer la mayonnaise ou la sauce de votre choix, en tartiner les lamelles de courgettes sur toute la longueur. Rajouter un peu de carottes râpées. Ne pas en mettre sur la fin de la tranches, car les carottes bougent lors du roulage, et peuvent "glisser" hors du roulé.

Rouler la tranche, et disposer sur un plat.

Voici l'autre recette qui sera présentée dans l'émission 100% mag sur M6 : un fish and chips sans utilisation de la friteuse, et de ce fait moins gras.

Ce plat traditionnel,  un peu lourd à l'accoutumée, est justement revisité pour être plus digeste, mais également plus sain.

Quelques astuces suffisent pour créer l'illusion du frit, sans en avoir les inconvénients. En effet, en évitant l'huile de friture, nous préservons aussi notre organisme de composés toxiques dégagés par le chauffage de l'huile à haute température, et nous n'allons pas fatiguer inutilement notre foie ainsi que notre vésicule biliaire, qui sont responsables de la métabolisation des graisses.

Lors de la dégustation du tournage, j'ai servi avec une mayonnaise light maison. Je mettrai la recette prochainement.

(La recette de la mayo c'est ici)

La chapelure que j'ai réalisée est sans gluten. J'ai tenté de garder un maximum de croustillant avec les ingrédients utilisés. On peut bien évidemment décliner à l'infini les variétés de chapelure sans gluten selon ce qu'on désire apporter au met.

J'ai choisi d'utiliser des cornflakes et des amandes. Les cornflakes réduits en poudre permettent d'obtenir une texture sèche qui va bien adhérer aux bâtonnets de poisson et qui se mélange parfaitement avec d'autres ingrédients que l'on souhaiterait rajouter à la chapelure.  J'ai choisi de rajouter des amandes que j'ai préalablement moulues (avec un blender ça marche très bien) pour apporter un peu d'originalité. Même s'il s'agit d'une recette light, car sans utilisation de la friteuse, et quasiment sans matière grasse, on peut néanmoins consommer des amandes sans aucun problème. En effet, il y a une grosse différence entre les acides gras que l'on retrouve dans l'huile de friture, et entre les acides gras contenus dans les amandes.

Nous ne consommons pas suffisamment  d'acide gras insaturés (dont les amandes font parties), car dans notre société occidentale, nous consommons une très grosse quantité d'acide gras saturés (aliments industriels). Alors, manger light, c'est bien, manger light de manière réfléchie, c'est mieux. Manger light, cela peut être d'éviter au maximum les acides gras saturés en provenance des filières industrielles, et absorber la dose journalière recommandée en acides gras insaturés (et je peux vous dire que la grande majorité de la population est déficitaire). Pour avoir plus de renseignements sur les acides gras, rendez-vous sur mon article Le (bon) gras, c'est la vie!

Les amandes ont, par ailleurs, un fort pouvoir rassasiant, que l'huile de friture ne possède pas a priori. Et les acides gras contenus dans celles-ci peuvent être utiles à l'organisme, contrairement à ceux contenus dans l'huile de friture qui représentent une accumulation de toxines dues au chauffage excessif de l'huile, et contribueraient à augmenter notre consommation d'acide gras saturés (et pour l'heure, trans) déjà trop importante.

Les amandes possèdent un fort pouvoir nutritif et devraient pour cette raison être consommées plus souvent. Souvenez également que délaisser tous les aliments dits gras, sans distinction aucune, n'a jamais fait maigrir, et n'a jamais permis d'être en meilleur santé, bien au contraire. Nous gagnerions à consommer plus d'acides gras insaturés.

En ce qui concerne les frites, je vous dévoile mon astuce pour donner l'illusion de frites roussies à la friteuse : le paprika! Un peu de paprika dans votre saladier et le tour est joué. Vos convives seront bluffés.

Bon trêve de blabla, place aux recettes.

Le poisson : (pour 4 personnes)

• 4 pavés de colin (je l'ai pris surgelé par boîte de 4)
• 30 g de cornflakes non sucrés
• 60 g d'amandes moulues
• 1 cuillère à soupe de graines de pavot (apporte du croquant)
• 2 cuillères à soupe d'huile d'olive

Commencez par préchauffez le four à 230°.

Mixer les cornflakes et les amandes. Et mettre ce mélange dans un bol, ou un petit saladier. Rajouter les graines de pavot. Bien mélanger.

Sortir les pavés de colin que vous aurez décongeler auparavant. Epongez-les soigneusement dans un essui de vaisselle propre. Le colin surgelé rejette beaucoup d'eau, il faut donc absorber la maximum d'excédent.

Couper les pavés dans la largeur, de manière à obtenir 4 bâtonnets pour chaque.

Verser vos deux cuillères à soupe d'huile d'olive dans un petit récipient.

Préparez une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Avec un pinceau graisser légèrement le papier sulfurisé à l'aide de l'huile d'olive contenue dans votre récipient. Attention à ne pas utiliser, il faut en garder pour les bâtonnets.

Puis un à un, badigeonner les bâtonnets d'huile et les rouler dans la chapelure sans gluten.

Disposer vos bâtonnets sur la plaque.

Enfournez à 230° pendant 10 min. Puis laisser 5 min en position grill.

Les frites :

• 1 kg / 1, 5kg de pommes de terre
• 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
• du paprika

Préchauffez votre four à 245°

Eplucher, laver et couper les pommes de terre en frites.

Les mettre dans un saladier, arroser de deux à soupe d'huile d'olive, rajouter généreusement du paprika. (Le paprika va colorer les frites et donner l'illusion qu'elles sortent de la friteuse).

Mélanger comme une salade.

Disposer vos frites sur une ou deux plaques (tout dépend de la taille de la plaque) pouvant aller au four et recouverte de papier sulfurisé.

Enfourner pendant 10 min. Au bout de 10 min, remélanger les frites de manière à ce qu'elles cuisent de manière uniforme. Et laisser 10 min à nouveau dans le four.

Servir aussitôt.

Si votre four ne peut accepter les frites plus les bâtonnets de poisson, réaliser tout d'abord ces derniers, et quelques minutes avant la fin de la cuisson des frites, remettez-les au four pour les réchauffer.